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À PROPOS DE L'HERBIER

L'HERBIER DE LA FLORE INDIGÈNE DE ST-BARTHÉLEMY comprend à ce jour :

  • 345 parts (ou planches)

  • provenant de 283 espèces 

  • appartenant à 72 familles.

Hélène Bernier, présidente de l'association St Barth Essentiel et Claude Sastre, professeur honoraire du MNHN de Paris durant une campagne d'inventaire 

Noms vernaculaires
Un herbier unique
Collections antérieures
Notion d'indigénat

UN HERBIER DE RÉFÉRENCE UNIQUE

L'HERBIER DE LA FLORE INDIGÈNE DE SAINT-BARTHÉLEMY a été constitué à l'occasion de l'inventaire de la flore vasculaire sauvage de Saint-Barthélemy mené par l'association St-Barth Essentiel entre 2011 et 2014 et coordonné par le Pr Claude Sastre, professeur honoraire au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, spécialiste de la flore antillaise et guyanaise qu’il étudie depuis 1968.

L'HERBIER DE LA FLORE INDIGÈNE DE SAINT-BARTHÉLEMY est englobé dans un un herbier plus vaste dénommé HERBIER DE SAINT-BARTH ESSENTIEL constitué à l'initiative du Pr Claude Sastre qui comprend, outre des plants témoins de la flore indigène, d'autres espèces végétales récoltées à l'occasion des campagnes de terrain de l'inventaire.

Les recherches préliminaires à l'inventaire ont en effet mis en évidence la faiblesse des collections existantes préalablement et par ailleurs, toutes conservées à l'extérieur de l'île. Les collections servant de support physique aux études sur les plantes, et notamment à leur détermination, la nécessité de constituer un herbier de référence s’est imposée comme une évidence.

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Hélène Bernier, présidente de St-Barth Essentiel et Claude Sastre, professeur honoraire du MNHN de Paris durant une des missions terrain de l'inventaire qui ont fourni l’essentiel des collections de l’herbier.

COLLECTIONS ANTÉRIEURES

  • Les premières collections botaniques furent réalisées par des botanistes suédois dès le début de la période suédoise de l'île, vers la fin du XVIIIè siècle. Ceux-ci les envoyèrent à l’éminent botaniste Olof Peter Swartz, conservateur de l’Académie des Sciences de Stockholm. Les collections sont conservées au Museum d'Histoire Naturelle de Stockholm.

 

 

  • Il faudra attendre les années 1930 pour qu'Adrien Questel, naturaliste amateur vivant en Guadeloupe mais originaire de Saint-Barth, commence à s'intéresser à la flore de son île. En plus de sa "Flore de l'île de Saint-Barthélemy", parue en 1941, celui-ci adressât des parts d’herbier au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris mais également au Jardin Botanique de New York où une grande partie des spécimens ont été adressés dans l'espoir qu'ils soient déterminés.

 

  • Les quelques collections d'H et M. Stehlé conservées au Museum National d'Histoire Naturelle viennent compléter le tour d'horizon des collections botaniques de Saint-Barthélemy avant la constitution de l'HERBIER DE SAINT-BARTH ESSENTIEL.

CONSTITUTION DE L'HERBIER

Les missions de terrain de l'inventaire ont fourni l’essentiel des collections de l’herbier dénommé "HERBIER DE ST BARTH ESSENTIEL" avec trois séries de récoltes :

  • Sastre C. et F. & al. SB001-SB922

  • Magras A. & al. AM1-AM61

  • Bernier H. & al. HB1-HB25

Chaque plante non déterminée sur le terrain a été prélevée pour être mise en herbier, après avoir été séchée.

 

Les plantes prélevées pour la première fois ou présentant des critères inhabituels (taille, forme) ont également été prélevées pour limiter les risques d’erreur de détermination.

 

Une fois récoltées, les collections ont été séchées au four à gaz, pressées, puis montées sur papier Bristol grâce au savoir-faire de France Sastre et des bénévoles de l'association St-Barth Essentiel. 

 

Pour chaque collection, une étiquette précise la famille botanique à laquelle elle appartient, sa dénomination binomiale, son nom vernaculaire saint-barth quand celui-ci a pu être recueilli, le lieu de récolte et le type de formation végétale ainsi que le quadrat de localisation, le nom des collecteurs, le numéro de collection et la date de la collecte.

CONSERVATION 

Longtemps L'HERBIER DE SAINT-BARTH ESSENTIEL a été conservé dans le local de l'association avant d'être provisoirement entreposé au service des Archives de la Collectivité de Saint-Barthélemy à la suite du passage de l'ouragan Irma, puis confié pour conservation à l'Agence Territoriale de l'Environnement de Saint-Barthélemy. Les doublons, quand ils existent, ont été adressés en priorité au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris ainsi qu'à l'INRA Guadeloupe qui conserve un Herbier des Antilles françaises, référencé sous le nom de GUAD. L’herbier de Porto Rico a également été destinataire de quelques collections.

L'HERBIER DE ST BARTH ESSENTIEL est un important outil au service du développement durable. Les informations qu'il contient permettent :

  • de témoigner de la présence d'une espèce dans un lieu et un temps donné​

  • de retrouver les stations jamais publiées par ailleurs

  • de vérifier l'identité des espèces, ce qui confère à l'herbier un intérêt supplémentaire par rapport aux données bibliographiques.

Sèchage d'une collection

NOTION D'INDIGÉNAT

Les espèces indigènes constituent le fond de la flore d'un territoire et peuvent coloniser des milieux naturels, semi-naturels ou secondaires (fabriqués par l’homme).

Stricto sensu, sur le continent américain et aux Antilles, une plante est réputée indigène quand sa présence est attestée avant l'arrivée de Christophe Colomb.

En l'absence de preuves formelles de l'existence d'espèces précolombiennes à Saint-Barthélemy, nous avons considéré qu'étaient INDIGÈNES :

  • Les espèces observées dans les milieux primaires (rares)

  • Les espèces observées dans les milieux affectés par l'activité humaine et dont la végétation est caractéristiques d'une flore reconnue indigène dans une île voisine.

Nous avons écarté de la liste :

  • Les espèces qui ne peuvent pas se reproduire hors culture. 

  • Les espèces originaires d'autres continents dont on sait qu'elles ont été introduites. 

NOMS VERNACULAIRES

Hormis dans le livre de Michel Magras «Fleurs de Saint Barthélemy», les noms usuels utilisés pour désigner des espèces présentes sur le territoire de Saint-Barthélemy étaient jusqu'ici ceux du créole de Guadeloupe. Or, celui-ci se distingue souvent radicalement des parlés St Barth, hérités d'une histoire singulière qui vit passer ici Espagnols, Français, Suédois, Anglais et même Chevaliers de l'Ordre de Malte!

Du fait de cette histoire, trois langages  se côtoient à Saint-Barthélemy :

  1. un créole saint-barth, parlé dans la partie au vent de l'île

  2. un patois issu du français, parlé sous le vent de l'île

  3. un patois anglais, aussi appelé "broken english", parlé essentiellement à Gustavia.

Il s'ensuit qu'une même plante peut avoir plusieurs noms vernaculaires. Nous les avons indiqué quand cela était possible.

Constitution
Conservation

Ces travaux ont été réalisés en partenariat avec l'Agence territoriale de l'Environnement de Saint-Barthélemy 

et le soutien de

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À PROPOS DE ST BARTH ESSENTIEL

St Barth Essentiel est une association à but non lucratif dédié à la préservation de l'environnement, du patrimoine et du cadre de vie de l'île de Saint-Barthélemy.

De 2011 à 2014, elle a mené un programme d'inventaire de la biodiversité de l'île de Saint-Barthélemy dont L'HERBIER DE LA FLORE INDIGÈNE est une des déclinaisons.

CONTACT

Association St-Barth Essentiel

C/O Hélène Bernier, BP 1032,

97012 St Barthélemy cedex

E-mail: stbarthessentiel@yahoo.fr

www.stbarthessentiel.fr

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